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HISTORIQUE DES CRUES

   Dans le passé subsistent des écrits indiquant les dates et ampleur de certaines crues :

 

    17 janvier 1651 : enterrement d’une dame annulé car «les eaux estaient trop grandes dans la rue de Coulon ou elle demeuroit et de crainte qu'il ne fût arrivé aucun accident à ceux qui eussent voulu aller audict enterrement »,

 

    30 septembre 1660 : annulation d’un baptême car «à cause que les eaux estoient fort grandes tant à rublart qu'au pont Yvette »

 

    5 juin 1739 : « l'eau monta, ce qu'on aura peut être peine à croire, [ ... ] a six pieds (près de deux mètres) dans les maisons du faubourg de St Nicolas et a quatre dans celles de Coulon »,

 

   25 mai 1762 : l'étang Saint Nicolas, qui est aujourd'hui asséché et en partie remblayé, qui dominait « une prairie considérable de la ville se déborda tout à coup avec une rapidité si prodigieuse, que dans un instant l'eau couvrit entièrement les rues, et s'éleva jusqu'à la hauteur du 1er étage des maisons».

 

 

 

 

   Les crues n’ont été archivées à Montfort sur Meu et à Mordelles qu’à partir des années 1896 et 1883 respectivement. Mais par la suite, le manque d’archives est criant jusqu’en 1957 et 1937. Ainsi la crue dévastatrice de 1910 n’est pas archivée. Pour Montfort sur Meu, elle n’est connue que par les clichés pris à l’époque par M. Legendre. De même, la crue de 1933, due à la rupture de la digue de l’étang de Chailloux à Montauban de Bretagne n’est connue à Montfort sur Meu que par des courriers personnels ou administratifs, indiquant la hauteur atteinte par le Meu à Montfort sur Meu. La crue de 1936 n’est conservée en mémoire que grâce à la plaque fichée sur le pont de l’Abbaye en aval de Montfort sur Meu. Plus grave est l’oubli de la crue de 1881, estimée comme millénale par la Sogreah Praud.

Marque sur le pont de l'Abbaye à Montfort sur Meu : crue de janvier 1936

Cliché Mugniéry

   Les deux tableaux suivants (Y. Elléouët, Le Meu, crues et inondations : historique et  croissance urbaine, 2001) doivent donc être lus avec réserves pour les années antérieures à 1957. Ils indiquent cependant que les crues sont essentiellement hivernales ou de début de printemps. Les quelques crues estivales sont dues à des phénomènes orageux brutaux.

Beaucoup plus tard, des marques sont posées sur les maisons ou les murs.

LE MEU À MONTFORT SUR MEU

MOULIN DES PLANCHES

PLOTS INDICATIFS DES CRUES

 

Cliché Mugniéry

Et des particuliers inscrivent sur leurs portes les hauteurs d'eau relevées.

LE GARUN À MONTFORT SUR MEU

MARQUES SUR UNE PORTE, RUE DE HENNAU

Cliché Mugniéry

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