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COURRIERS DE L'ASSOCIATION

Lettre envoyée à deux reprises à TOUTES les mairies du bassin versant du Meu

 

Réponses officielles

De TOUTES les communes, une seule, celle de Cintré, a répondu et celle de Montauban de Bretagne nous reçus !

Notre réponse à la commune de Cintré.

Aucune réponse de la commune de Cintré !

Compte rendu du conseil municipal de Montfort sur Meu du 23 mars 2015

Ouest-France, 26/03/15

 

 

 

 

 

 

 

Association loi de 1901

des riverains du Meu

et de ses affluents

Président : G. Laplace

Ruelle des moulins

35160 MONTFORT SUR MEU

( 02 99 09 16 66

 

                                                                                                                                         Mairie de Montfort sur Meu

                                                                                                                                                   Mme le Maire

                                                                                                                                         Mmes et MM. les conseillers

                                                                                             

                                                                                             

                                                                                                                                                                Montfort/Meu, le 31 mars 2015

 

 

Madame le Maire, Mesdames et Messieurs les conseillers

 

   Suite à votre lettre du 23 janvier 2015 (ref. TH/SLB-2015-30° et au compte rendu du conseil municipal du 23 mars 2015, tel qu’il fut relaté dans Ouest-France, nous tenons à vous indiquer les points suivants.

Votre lettre indique votre fierté d’avoir mis en place un PCS. Il s’agit bien sûr d’une bonne mesure.

   Elle stipule que vous n’êtes pas sans savoir que la prévention des inondations passe, entre autre, par la réalisation d’ouvrages d’aménagements, autrement dit des bassins de rétention, cette mission incombant encore au syndicat mixte du bassin versant. Elle se réfère à la réunion que nous eûmes avec ledit syndicat le 15 décembre 2014. Son président a effectivement et clairement indiqué qu’il ne ferait rien pour trois motifs : les agriculteurs de Gaël sont contre, le rapport bénéfice / coûts n’est pas en faveur d’un tel investissement, son coût global est très élevé et il faudrait demander des subventions.

 

   Notre position globale à ce sujet est la suivante :

 

   Le syndicat mixte du bassin versant est constitué de représentants des communes du bassin versant. À cet égard, Montfort sur Meu, la ville dont vous êtes maire et qui est celle qui souffre le plus des inondations du Meu et du Garun est partie prenante du syndicat. À ce titre, vous avez votre mot à dire et celui-ci peut être différent de l’opinion du président actuel du syndicat du bassin versant.

 Ce mot fut exprimé comme suit par M. Thirion lors du conseil municipal du 23 mars :

     1) Les finances n’on pas suivi. Il est vrai que les finances n’ont pas suivi mais elles n’ont jamais été sollicitées. Or la Commission Locale de l’Eau dans son rôle de Comité de pilotage du PAPI a proposé, sous réserve de l’implication des maîtres d’ouvrage locaux (syndicats et mairies), de mener les actions complémentaires [bassins de rétention] proposées [par l’Institution d’Aménagement de la Vilaine ou IAV] sur le bassin du Meu et le bassin du Chevré. Ainsi, l’IAV s’est rapproché de la Ville de Rennes et du Syndicat du Meu pour définir ensemble les suites à mener sur ces projets. Suite aux échanges, il s’est avéré qu’à ce jour seule de la Ville de Rennes a répondu favorablement pour la réalisation de l’étude complémentaire. Cette action déjà inscrite au PAPI pourrait être réalisée en 2016, suite à la définition de sa maîtrise d’ouvrage (référence : 2ème Comité de pilotage du PAPI Vilaine, Action 6.4, Guipry, 05/02/2015).Il n’y a jamais eu transfert de budgets vers Redon

      2) Les agriculteurs sont opposés à ce projet. Il y a eu effectivement un blocage à Gaël en 2009. Nous sommes en 2015 et les exemples de telles réalisations, Châteaubriand, Pacé, montrent que les réticences peuvent être levées, quand on veut bien exposer la réalité de tels aménagements.

     3) Le plan n’est pas fiable à 100% (!) car, question posée, qu’adviendrait-il si l'un ou l'autre des bassins venait à céder brusquement ? Tout d’abord il ne s’agit pas de digue mais de levée de terre avec un pertuis central ; une rupture brutale est donc exclue. Par ailleurs, les aménagements des bassins de rétention feront naturellement l’objet d’étude de conception et devront être entretenus. L’argument ne serait plaisant s’il n’était pas consternant : avec un tel raisonnement, les Pays-Bas seraient toujours sous les eaux et aucun barrage hydroélectrique n’aurait jamais été réalisé en France.

 

   Ce mot fut également exprimé par vous-même : « Mme le Maire assure que « toutes les mesures de protection sont prises pour les bâtiments communaux et pour la protection de la population » mais que le risque zéro n'existe pas » (O-F). Sur ce dernier point, c’est parfaitement exact mais ne rien faire correspond à accepter le risque maximum. Sur le premier point, c’est à peu près vrai pour les bâtiments communaux, à l’exception de la maison de l’enfance, construite en pleine zone inondable mais ce n’est pas le cas pour les bâtiments privés comme Mme le Maire le constatait elle-même en 2014 (https://www.youtube.com/watch?v=-GlttcEjo-Y) et notre association dispose de tous les clichés nécessaires pour justifier cette affirmation.

   Nous regrettons qu’en suivant les décisions du syndicat votre position soit moins volontariste que celle que vous aviez eue lors de votre réunion électorale à l’Avant-Scène.

 

À l’objection du syndicat sur le rapport bénéfice / coûts, il convient de noter une certaine contradiction. Comment est-il donc possible d’affirmer que ce rapport n’est pas en faveur de la réalisation des bassins dé rétention puisque l’étude concernant ce rapport n’a pas été faite ? En fait, l’IAV n’a été saisie d’aucune demande du syndicat pour réaliser cette estimation !

 

   Votre lettre indique que la loi MAPAM transfèrera aux collectivités, ici la Communauté de communes la compétence GEMAPI au 1er janvier 2016. Ce fait n’est pas en contradiction avec l’affirmation d’une position qui pourrait éviter de retarder d’un an la réalisation des bassins de rétention, retard qui peut être aggravé, un amendement à la loi MAPAM propose de rejeter son application au 1er janvier 2018. De plus, les Communautés de communes ou les EPCI auront deux ans pour se mettre en conformité avec la loi. Résultat attendu dans le pire des cas : quatre années perdues. Espérons que le Meu n’en profitera pas.

 

   Enfin, votre lettre se conclut par l’éventualité de création d’un bras de décharge au niveau du pont de l’Abbaye afin…d’engendrer une baisse sensible des niveaux atteints. Notre association a demandé à l’IAV si cette éventualité est raisonnable en termes d’efficacité sur Montfort et quelle incidence cela pourrait-il avoir sur les riverains situés en aval de Montfort. La réponse de l’IAV fut la suivante : D’un point de vue purement technique, et compte tenu du fait que la modélisation effectuée par l’IAV dans le cadre de ses travaux sur le bassin du Meu s’est arrêtée en amont du pont de l’Abbaye, une réponse précise n’est pas possible. Néanmoins, l’IAV a, à partir de la pente de la ligne d’eau de ce secteur calculée lors de la crue de décembre 1999, fourni quelques éléments indicateurs à considérer avec précaution, seule une étude locale permettant de conclure. En considérant l’hypothèse d’un remous de 20 cm du pont de l’Abbaye, un ouvrage de décharge aurait un effet très limité sur 250 m en amont. Si le remous occasionné par le pont de l’Abbaye est en réalité plus important, un effet positif serait plausible jusqu’à la RD 30, départementale reliant Iffendic à Montfort sur Meu. Il faudrait que le pont de l’Abbaye crée vraiment un remous très important (de l’ordre de 1m) pour avoir un impact au-delà de la RD30. L’effet en aval n’a pu être indiqué par l’IAV mais il serait sûrement limité sur ce type de travaux.

   D’un point de vue administratif, une telle création ne dépendrait pas de la municipalité de Montfort sur Meu et aucune étude ou demande d’étude n’est parvenue à l’IAV à ce sujet.

 

   Nous vous prions d’agréer l’expression de nos meilleures salutations.

 

                                                                                                                                                                                Le Président

 

 

 

 

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