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CE QU'IL EST POSSIBLE DE FAIRE

Parmi tous ceux qui existent, trois exemples sont présentés sur des bassins très différents, traversés par de rivières à débit très divers : la Savoureuse, la Chère et la Flume.

1 ) LA SAVOUREUSE

BUTS :

 

   Le premier niveau d'intervention a pour objectif de favoriser l'expansion des crues dans les zones inondables naturelles non urbanisées, de restaurer et stabiliser le lit mineur rendant ainsi possible la dissipation des crues les plus fréquentes. Il permet de retrouver les capacités d'écoulement dans le lit mineur (par enlèvement des branches et objets susceptibles de faire obstacle à l'écoulement) et de stockage dans le lit majeur (protection des berges contre l'érosion, réhabilitation et renaturation dans les secteurs remblayés, réaménagement de seuils, etc.), de reconstituer la qualité écologique et paysagère des rivières (boisements de berge, réhabilitation d'annexes hydrauliques ou de chenaux d'irrigation, amélioration du franchissement des seuils, etc.).

   Le deuxième niveau d'intervention a pour objectif de limiter le débit d'eau dans la rivière, pendant la période critique, en cas de crue importante. Il vise à stocker l'excès d'eau dans des bassins de rétention artificiels afin de diminuer temporairement la quantité d'eau transitant dans la rivière. Neuf bassins sont répartis sur deux cours d'eau au nord de Belfort, la Savoureuse et la Rosemontoise, tous sont situés hors des lits majeurs des rivières. Ils représentent donc de nouvelles surfaces inondables et des volumes de stockage supplémentaires par rapport aux champs d'expansion naturels que sont les lits majeurs.

 

MOYENS :

 

   Le projet a un coût d'objectif de 81 millions de francs: 12,35 millions d'Euros.

   Le plan de financement en est le suivant :

      • État (Ministère de l’environnement : 13 400 000 F (2 042 816 €),

      • Union européenne (FEDER) : 23400 000 F (3 567 307 €),

      • Région de Franche-Comté : 8 375 000 F (1 276 760 €),

      • Agence de l'eau Rhône-Méditerranée-Corse: 2 156 000 F (328 680 €) –au titre de la restauration de la rivière-.

 

RÉALISATION

 

Nombre de bassins réalisés : 9

Volume utile d'eau stockée : 2.100.000 m3

Volume de matériaux déplacés : 800.000 m3

Superficies acquises : 150 ha

Nombre de propriétés acquises : 550

Berges de rivières restaurées : 15 km

Emplois créés par la collectivité : 15

2) LA CHÈRE

   Le but est la protection de la ville de Châteaubriant (Loire atlantique) des inondations provoquées par la Chère.

   Des bassins de rétention, financés à 75% par l'Institution d'Aménagement de la Vilaine ont été réalisés sur les communes de Châteaubriant et de Soudan.

   Les résultats, en termes de protection, sont illustrés par l'extrait du bulletin de la ville de Châteaubriant en février 2014, après les crues de fin 2013 et début 2014.

3) LA FLUME

Les travaux de réduction du risque d’inondations

 

   Le Syndicat du bassin de la Flume a fait procéder à une étude « hydraulique inondation», suite aux inondations de l’hiver 2000-2001, qui a abouti à l’identification de cinq sites potentiels pour aménager des zones d’expansion de crues.

 

   Une première zone a été aménagée au lieu-dit l’Avarie sur le ruisseau de Champalaune durant l’hiver 2002-2003 sous maîtrise d’ouvrage de la commune de Pacé. Cette zone d’expansion de crue a une capacité de stockage maximum de 105.000 m3. Une deuxième zone de ralentissement des crues est actuellement aménagée sur le ruisseau de l’Étang du Saut Bois, au lieu-dit la Ville Réon, à Gévezé, sous maîtrise d’ouvrage du syndicat mixte du bassin de la Flume, d’une capacité maximale de stockage de 150.000 m3 pour une crue centennale*. Les travaux ont débuté en septembre 2014 et devraient s’achever en juillet 2015. Ils consistent à construire un barrage en terre avec un noyau d’argile d’une longueur de 400 m et d’une hauteur de 4,3 m. Le coût des travaux s’élève à 400.000 € HT. Ils bénéficient du concours financier du Fonds européen de développement régional (40 %), du Fonds Barnier (20 %), du Conseil régional de Bretagne (10 %) et du Conseil général d’Ille-et-Vilaine (10 %), les 20 % restant étant à la charge du syndicat.

 

   Ces aménagements réduisent le risque inondations mais ne permettent pas de le supprimer complètement. Par conséquent, il est nécessaire de compléter ces travaux par des actions de prévention afin de réduire la vulnérabilité des biens exposés aux inondations.

 

Les actions de prévention

 

   En complément, des diagnostics gratuits sont proposés aux riverains du Pont de Pacé et du Pont Amelin situés dans les zones inondables. Ils sont destinés à définir les actions ou les travaux à mettre en œuvre pour atténuer l’impact des inondations sur les biens matériels et donc de réduire les coûts. Pour mettre en place ce type de diagnostic, il est souhaitable que la plupart des riverains du Pont de Pacé et du Pont Amelin soient volontaires. Une dizaine d’entre eux se sont déjà manifestés pour bénéficier de ces diagnostics entièrement pris en charge par l’IAV avec le concours de subventions d’État, dans le cadre du programme d’action de prévention des inondations (PAPI) du bassin de la Vilaine 2012-2018. Ces diagnostics seront réalisés par un bureau d’études spécialisé qui sera choisi à l’issue d’une mise en concurrence.

 

Vue de la digue, le 6 octobre 2014 (hauteur de 2 m environ).

QUESTION SANS RÉPONSE : POURQUOI CE QU'IL A ÉTÉ POSSIBLE DE RÉALISER AILLEURS NE L'EST-IL PAS POSSIBLE SUR LE MEU, ALORS QUE TOUTES LES ÉTUDES HYDRAULIQUES ONT ÉTÉ EFFECTUÉES ?

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